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Une longue nuit nous attend - Viktor

Isabella Von Wern
Messages : 29
Vilains





Isabella Von Wern
Vilains
Ven 13 Avr - 20:50
Do you want tea ?

LLa captivité avait été dure, mais à présent, elle était une femme bien plus intéressante et importante qu’elle n’avait pu le penser, même dans ses rêves les plus fous. Pour beaucoup, Isabella n’était que l’émissaire de Viktor et l’un des visages du pays, pour certains, dans la confidence, elle mettait au service de son seigneur ses capacités de mercenaire.

Elle avait, pour elle, une garde robe impressionnante de centaines de robes de soirées qu’elle avait pu s’acheter ou en cadeau de son seigneur pour des réunions importantes où la Latvérie devait briller à travers elle.  Elle savait, au fond, qu’elle n’était rien si ce n’est quelqu’un digne de confiance, du moins, elle l’espérait fortement, mais elle se pavanait dans le luxe du château sans presque aucun remord. Elle avait gagné sa place ici et n’avait rien à envier aux autres, ni à se sentir moindre. Et ce, même si l’oncle de Fatalis lui montrait encore et toujours un peu d’animosité. Mais de tout cela, elle s’en moquait, sauf quand il venait à lui parler d’une façon qu’elle n’appréciait guère et qu’elle n’avait aucun scrupule à le remettre en place, même devant Viktor.

A force de vivre dans ce luxe, elle aurait pu prendre la grosse tête, mais elle avait appris l’humilité. De toute sa vie, elle n’avait eu besoin de rien, alors de ce luxe, parfois, elle n’en avait rien à faire, et pourtant… C’était devenu sa maison. Sa belle et géante maison. Son pays était prospère, riche. Le peuple semblait être heureux. Le souverain semblait content. Alors, Isabelle appréciait ses retours dans son chez elle.

En se baladant dans la capitale, se faisait une piqure de rappel quand à sa place et son travail, elle se surprend à être parfois connue, reconnue, aimée, même. Elle se fait pourtant discrète, elle n’aime pas se montrer, laissant ce plaisir à son souverain, pourtant, lors de ses déplacements dans la capitale, elle ne revient jamais sans une fleur, offerte par un enfant qu’elle a vu grandir et qu’elle apprécie.  Depuis son arrivée dans cette ville, elle se surprenait à découvrir des émotions nouvelles et parfois, elle se sentait…perturbée. La reconnaissance, l’envie de protéger ce peuple, l’envie de satisfaire Viktor. Si ses sourires étaient encore bien trop rares, lorsqu’elle souriait, c’était sincèrement.

Elle aimait se prélasser dans ses appartements. C’était un plaisir bien rare, puisque le luxe de prendre son temps dans son bain lui était inconnu, pourtant, en Latvérie, sachant que ni elle, ni Viktor ne craignait quelque chose, elle se permettait –rarement mais tout de même- de prendre le temps. Du temps pour elle, pas pour ses missions.

Elle était épuisée, dernièrement. Lorsqu’elle n’était pas en mission, elle s’entrainait régulièrement.  Que ça soit au combat, avec les robots où à démonter, remonter ses armes ou les robots. Elle se refusait de perdre la main et ainsi, perdre la confiance de son souverain. Si ça n’était pas physique, elle se pretait, pendant de longues heures à jouer du piano. C’était important pour elle, plus qu’elle ne voulait l’admettre. Elle avait été une fille du bas peuple et pourtant, par bien des égards, elle était presque une princesse à présent. Elle avait l’argent, le château, les domestiques. Il ne restait que le prince pour parfaire l’image d’une vie royale, mais ça, elle n’y pensait jamais. L’amour n’avait jamais occupé l’ombre d’une idée dans son esprit. Elle ne servait que son souverain.  Elle ne recherchait pas le mot gentil, mais le simple fait de rester à son service. Loin du syndrome de Stockholm, elle avait finit par l’apprécier, même si, finalement, elle ne savait rien de sa vie personnelle et lu, ignorait tout d’elle. La seule chose qu’il pouvait savoir et qui était à elle, était son prénom. Pour beaucoup, comme pour l’oncle, c’était Izy. Si parfois, l’oncle l’appeler « Mercy », ce qui faisait sourire la jeune femme, personne ne l’appeler par son prénom en entier. Personne, sauf une seule personne.  Elle n’avait jamais réellement remarqué que seul Viktor l’appeler Isabella et pourtant, elle appréciait cela.

A son souverain, elle évitait de montrer l’étendu de ses émotions, comme à chaque être vivant sur cette terre. Aussi bien la fatigue mentale ou physique, que la douleur d’un coup reçu lors d’une mission, que le doute même des missions où l’agacement des chefs d’état qu’elle rencontrait. Pour beaucoup, elle avait le visage fermé, les yeux inexpressifs, mais au fond d’elle, elle continuait d’apprendre.

Sur sa table de chevet, elle a un dispositif qui lui permet d’avoir accès à chaque caméra du château, à chaque système de surveillance et disposant d’un sommeil léger par habitude pour protéger sa vie, elle est toujours la première levée si problème il y a. Et les problèmes sont presque inexistant, pourtant, cette nuit là, elle fut réveillé par une alarme. Son regard se posa sur la silhouette de Viktor dans les couloirs. A trois heures du matin, elle s’inquiéta et se leva presque aussitôt. Ne portant d’une robe de nuit de soie rouge, elle prit son peignoir assorti, et quitta sa chambre. Le contact du sol froid sur ses pieds nus électrisa son corps et fini de réveiller la jeune femme. Après quelques minutes, elle se retrouva derrière le siège préféré de son seigneur. Elle n’avait aucun doute quand au fait qu’il savait pour sa présence. Aussi furtive et discrète qu’elle était, elle ne l’était jamais assez pour lui. Elle se présenta à lui, à ses côtés, le visage encore un peu endormi, les cheveux encore un peu en bataille et se courba très légèrement vers lui.

- Mon seigneur… Il est bien tard… Est-ce le sommet de la semaine prochaine qui vous inquiète autant ?

Sa voix trahissait également  son sommeil à peine quitté, mais elle restait toujours aussi droite et digne. Elle désigna le siège au côté de Viktor d’un léger signe de tête.

- Puis-je vous tenir compagnie ? A moins que vous désiriez être seul…

Elle ne se formaliserait pas d’un refus. Elle savait que Viktor aimait être seul lorsqu’il était loin du régent de ce pays, pour retrouver l’homme.



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Victor Von Fatalis
Messages : 11
Vilains





Victor Von Fatalis
Vilains
Sam 14 Avr - 19:07
Debout à ma fenêtre, je me tenais contemplant l’obscurité totale de la capitale. La Latvérie dormait, mais pas leur dirigeant, pas le grand Fatalis. Non, cette nuit, je réfléchissais. Les Etats-Unis devaient tomber. Il s’agissait du seul endroit qui pouvait me tenir tête à mon immense puissance. Mais je devais obtenir plus d’informations. Ces vengeurs m’empêchaient toute attaque réelle. Je devais trouver un moyen de les neutraliser. Dans le tas, 2 éléments étaient totalement superficiel : Steve Rogers et Janet Van Dyne. Peu de puissance de destruction et peu d’intelligence. Les autres pouvaient être plus problématiques. Hank Pym, Ant-man, bonne intelligence, mais avec un faible pouvoir d’attaque. Il pourrait s’avérer problématique. Mais avec une attaque précise et inattendue, il ne devrait pas poser de problème. Non, ceux qui m’étaient les plus dangereux étaient les trois derniers : Anthony Stark, armure passable et une bonne intelligence. Je pourrais facilement le battre seul, mais avec d’autres, il pourrait être très dangereux. Thor, l’asgardien : un dieu d’après mes informations. Sa plus grande force vient de son marteau. Je n’avais pas la moindre idée de comment fonctionner cette arme surpuissante. Je supputais une puissante magie, mais rien n’était sûr. Et enfin, pas forcément le plus intelligent, mais sûrement le plus dangereux : Hulk. Sa force augmentait au fur et à mesure de sa colère. Aucune limite à sa force n’avait pu être perçue.

Individuellement, ils étaient tout à fait gérables, mais ensemble, ils étaient une épine dans mon pied. Et ce, sans compter la présence des autres équipes. Mais si je voulais soumettre l’Amérique, c’étaient les Vengeurs qui devaient tomber en premier. Je devrais briser leur symbole de protection, d’espoir et de sécurité. Mais je devais le moyen de le faire.

Alors que mes pensées de grand monarque partaient en tous sens, un message me parvint. Un intrus avait été repéré et neutralisé. Un assassin sans doute. Le dernier remontait à longtemps. Isabella me semblait-il. Cela pourrait être intéressant de l’amener devant moi. Un ordre sorti de ma bouche.

Une simple touche activa une alarme seulement entendue par Isabella. Ce n’était pas la peine d’activer un quelconque système de défense pour si peu. Traversant les couloirs de mon vaste château, je rejoignis rapidement mon trône. Toujours paré de mon armure, je m’assis attendant mon sujet. Je ne dus pas attendre longtemps. Mes capteurs indiquèrent l’approche de ma technologie ainsi que de légers bruits derrière moi. C’étaient ainsi qu’elle était incapable de me surprendre, mais cela, je me cachais bien de lui dire. Elle devait sans cesse se perfectionner. Je ne supporterai pas qu’elle se surestime car elle ne sera jamais à ma mesure.

Elle m’interpela directement avec la politesse que je lui avais enseignée. Elle souhaitait me tenir compagnie… Qu’elle le souhaitait ou non, elle allait devoir prendre place à mes côtés. D’un geste de la main, je lui indiquais de prendre place.

« Sache que Fatalis ne s’inquiète jamais. Et surtout pas pour cette réunion de pleutres. Je leur enverrai un Fatalibot, Fatalis a plus important à faire. »

Le silence s’installa. Non pas un silence qui demandait une réponse. Non un silence qui indiquait qui fallait se taire et écouter son monarque.

« Ta voix trahie ton sommeil, tâche d’améliorer ça. Mais tu as fait vite, en cela, Fatalis te félicite. »
Les compliments étaient rares de ma bouche. Je l’avais juste sorti ainsi par inadvertance.

« Nous avons un invité imprévu. »

A mes mots, la porte de la salle s’ouvrit et un Fatalibot et un homme, au visage à moitié brulé et dont le sang perlait de son épaule, entrèrent. Le robot lança l’homme quelques mètres devant mes pieds.

« Va »

Et le robot s’en alla.

Nous n’étions que trois. Gémissant, l’homme reprenait ses esprits. Ma voix s’éleva.

« Quel est ton nom ? »

Aucune réponse. Au lieu de cela, l’homme réussit à se lever.

« A genoux, insecte. »
Un cracha mêlait de sang sortit de sa bouche pour venir s’installer entre mes pieds.

Face à cette attitude, je laissais Isabella agir. Elle l’obligerai à s’agenouiller car personne ne manque de respect à Fatalis.

«Alors qui t’envoie me tuer ? »
« Tu penses que le monde tourne autour de toi. Je te pensais intelligent. »

Je ne répondis pas. Je laissais à Isabella le soin de lui apprendre le respect. Souffletant, l’homme répondit.

« Je n’étais pas pour t..vous. J’étais là pour votre Isabella. »

Bien qu’impossible à voir, je relevais un sourcil interrogatif.
« Eh bien, dis-moi qui voudrait la mort de mon Isabella. »

Un ton de provocation dans sa voix pour moi, de menace pour Isabella.
« Hydra. »

Presque comme un réflexe, je me relevais brutalement. Non, par peur, non par surprise, mais par colère. Personne ne me mentait impunément. Je me rapprochais de lui et, de mon pied, je lui écrasai le visage sur le sol. Son nez se fracassa sur le sol. Une mare de sang commençait à apparaitre.

« Personne ne ment à Fatalis. Penses-tu qu’Hydra n’est jamais venu me trouver au sujet d’Isabella ? Ces individus ne sont pas totalement stupides. Ils savent que s’attaquer à un sujet de la Latvérie, c’est comme s’attaquer au monarque de la Latvérie. »

Me tournant, vers Isabella, je lui parlais désormais.
« Et quelle est la sanction de vouloir s’attaquer à la personne de Fatalis ? »

Me retournant, je lui fis un geste de la main au-dessus de l’épaule. Elle devait appliquer la sanction : la mort. Le condamné comprit lui aussi. Je pouvais l’entendre gémir.
« Isabella, non, je ne voulais pas te tuer. Tu te souviens pas de moi ? »

Stupide tentative de survie…

Me rasseyant, je pianotais quelques touches de l’accoudoir de mon trôner pour qu’on vienne me nettoyer ce désorde.

La regardant droit dans les yeux, je dis à mon sujet :
« Dis ce que tu as sur les lèvres. »

J’aurai pu la laisser seule avec ses questions. Je n’avais aucun compte à lui rendre. Mais je savais que l’obéissance stricte doit être également parsemée de touche d’attention. Il est plus facile d’assurer une obéissance si la personne vous aime et vous craint.
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